Juin, la fête des pères, la fête de la musique, le jour le plus long de l’année, et le retour de la grille sur les braises, mais pas que.
Dans le Beaujolais, on a l’habitude de dire :
« blanc sur rouge, rien ne bouge ; rouge sur blanc, tout fout le camps ! »
J’ai vraiment beaucoup aimé les rouges de cette Vineabox, mais, je ne dérogerai pas à la tradition. Alors je commence pas le blanc.
A.O.C. Fiefs Vendéens Pissotte, La Petite Groie, Domaine Coirier.
On part en Val de Loire pour commencer, avec une référence qui doit son nom à la nature de ses sols, les terres de Groie, en limite du bocage vendéen.
Assemblage de chenin et de chardonnay, le nez exprime les fruits exotiques et les fleurs blanches. Sur le verre, les signes d’un vin gras laisse imaginer une belle rondeur, dont la volupté se confirme d’emblée en bouche.
Un vin vraiment très agréable, à servir idéalement avec les crustacés et les coquillages (langouste, saint-jacques, etc.) ou, pourquoi pas, un plat de moules à la diable.
I.G.P. Pays d’Oc, Domaine Paul Mas, 1982.
Côté mer Méditerrannée, cigales et lavande.
Elaboré a partir de 4 cépages, c’est un vin puissant, bien structuré, bien charpenté, dont la robe profonde laisse entrevoir de jolis reflets violets. Ce vin se dégustera en compagnie des gibiers (chevreuil, lièvre), des viandes en sauce plus traditionnelles, ou des fromages à pâte persillée. Seul, il envahi la bouche avec ses tanins souples et sa belle expression de fruits qui évolue vers les épices. Une belle longueur en bouche, qui prolonge le plaisir de la table.
Enfin, j’en viens au vin qui s’est révélé une agréable surprise.
I.G.P. Côtes de Gascogne , Domaine du Have, Entre amis rouge.
On termine le voyage en contrée du sud-ouest, dans le Gers.
A la première dégustation : puissance, voire force. Un vin marquant, avec beaucoup de caractère, parfait pour accompagner les viande fondantes comme le magret de canard, ou les plats de viandes plus exotiques comme les tajines.
Je l’ai trouvé presque un peu sauvage ; il mérite vraiment d’être accompagner du bon plat, sans quoi on risque de passer à côté du plaisir qu’il procure ; la bouche serait alors emportée par des tanins très francs, ou trop francs, question d’appréciation personnelle.
Sa couleur profonde, son nez de fruits bien mûrs évoluant sur le cuir, pourraient présager d’une bouche brutale, mais c’est tout le contraire qui se passe : sur un plat approprié il exprime beaucoup de souplesse et invite à se resservir !
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ – CONSOMMER AVEC MODÉRATION