Esthésie Box de février 2019

Découvrons ensemble le contenu de la box littéraire Esthésie, de février, dans son édition surprise.

Le concept d’Esthésie

Esthésie c’est Fabien, Marine et Caroline, trois associés passionnés de lecture qui se sont donnés pour mission de propulser sous les projecteurs ces auteurs de l’ombre issus de l’auto-édition.

On nous propose de découvrir des ouvrages coup de cœur sélectionné avec soin pour sortir du lot.

Alliés à Thebookedition la première plateforme d’auto-édition gratuite en ligne, Esthésie nous propose de découvrir de nouveaux auteurs avec trois formules (surprise, policier ou roman) au choix, à partir de 25€ par mois.

Le contenu d’Esthésie de février

J’ai reçu une box élégante qui collait parfaitement au thème de la Saint-Valentin, février oblige, avec à l’intérieur :

un roman « Émilie, mon amour » de Ryan Floch
des pin’s
une tasse
une boite de chocolat
deux sachets de thés
une carte postale
un marque page

La box est très bien présenté et j’avais le sourire aux lèvres en découvrant les surprises qui s’y cachaient.

Émilie, mon amour

Quand j’ai découvert le livre, j’ai eu un petit sursaut. Je n’ai pas trouvé sa présentation (format, texture, photo de couverture) très attrayante et c’est seulement à ce moment là que je me suis souvenue qu’Esthésie était avant tout la box de l’auto-édition.

Laissant sa chance à ce roman j’ai commencé à le feuilleter afin d’établir le « premier contact ». J’ai aimé le fait que l’auteur propose une play-list accompagnant les différents chapitres.

Pour être tout à fait honnête avec vous, je n’ai pas vraiment aimé ce roman.

Dès les premiers chapitres, une confusion s’installe avec auteur et narrateur, on est plus très bien sûr de qui donne son avis sur les situations du héros.

« Heureusement que je ne suis pas juif, arabe, noir, réfugié syrien ou n’importe quoi (« qui » aurait été plus judicieux) d’autre que français et que je suis surtout bien blanc. » (Quel est le rapport entre la religion et français ?)

Puis plus tard parlant du travail « Je préférerais encore faire l’assisté et rester à la maison en vivant du chômage. En plus je gagnerais peut-être plus qu’eux, le comble. Beaucoup cumule travail au noir et chômage et pour le coup, c’est sûr, ils gagnent davantage que s’ils travaillaient comme salariés. »

Le héros, Rodrigue, est, quant à lui, difficilement attachant, il est grossier, assez immature « En plus, j’ai déjà eu des copines, c’est donc que je ne suis pas si moche. » (étrange comme réflexion) Et, pour la féministe que je suis, considère beaucoup trop la femme comme un objet. « Je suis en train de devenir un prédateur dangereux qui a vraiment très, très faim, après tous ces mois de manque. Mais un prédateur qui ne chope rien de rien. Un prédateur de merde en résumé. » (euh….?)

« J’aurai pu profiter d’elle si j’avais voulu. Là, par terre, ou dans son lit. D’autant que c’était elle la première à proposer. Ce n’est donc pas moi qui abuse d’elle. Ou si ? Dommage qu’elle ne soit pas un peu moins moche… » (je reste sans voix…)

Je vous passe les autres extraits du livre qui ne m’ont pas plu, vous laissant l’opportunité de vous faire votre propre avis, en restant quand même dubitative quant au choix de l’équipe.